31/03/2023
Mais si mon compagnon ne sort pas, le vaccin est-il nécessaire ? Quels sont les effets secondaires ? Contre quoi vacciner et à quelle fréquence ? Il n’est plus jeune, est-ce toujours utile ? L’adage bien connu « il vaut mieux prévenir que guérir » s’applique parfaitement à la vaccination. Pourtant, seulement deux chiens sur trois et un chat sur trois sont vaccinés correctement dans notre pays. La vaccination, en stimulant la réponse immunitaire, permet en cas de contact ultérieur de lutter contre la maladie, tout au moins d’en atténuer les symptômes. Chez l’Homme, la vaccination a même permis d’éradiquer la variole à la fin du siècle dernier. La rage autochtone a disparu de notre pays grâce à une vaste campagne de vaccinations des populations de renards conduite sur de nombreuses années. Pour chaque chat, pour chaque chien votre équipe vétérinaire peut vous proposer un plan personnalisé de vaccination adapté. Il n’est plus tout jeune, est-ce vraiment utile ? Le jeune à la naissance ne dispose que des anticorps transmis par le colostrum (le premier lait) de sa mère, riche en anticorps, pour lutter contre les maladies infectieuses. Progressivement la quantité de ces anticorps maternels diminue et le jeune chiot ou chaton fabrique alors ses propres anticorps. Les vaccins contribuent à stimuler et susciter la fabrication des anticorps tournés vers des maladies graves, parfois mortelles pour certaines. Il est important de faire des rappels réguliers ; la protection s’estompe avec le temps. Chez votre compagnon âgé, la vaccination pratiquée alors qu’il était chiot ou chaton n’est plus efficace. De plus son système immunitaire est moins vigoureux. Vacciner votre chien ou votre chat seniors est donc indispensable ! Contre quoi le vacciner ? Les vaccins protègent contre des maladies infectieuses virales (rage, leucose…) ou bactériennes (chlamydiose), et contre certaines maladies parasitaires (piroplasmose…). Chez le chiot, dès deux mois, on peut envisager de vacciner contre la maladie de Carré, l’hépatite de Rubarth, la leptospirose, le virus de la toux de chenil et la parvovirose. A partir de six mois, vous pouvez le vacciner contre la leishmaniose et la piroplasmose. Vous pouvez faire vacciner votre chaton à partir de deux mois contre le typhus, le coryza, la chlamydiose et la leucose. Le programme vaccinal de chacun est à adapter en fonction de son mode de vie, de la région où vous vivez, et éventuellement des lieux où vous emmenez vos compagnons en voyage. Votre vétérinaire peut vous conseiller sur le plan de vaccination le plus judicieux. La vaccination contre la rage est-elle obligatoire ? La rage a un statut particulier puisque c’est une maladie mortelle transmissible à l’Homme. La France est en effet indemne de la maladie depuis plusieurs années (2001 pour la rage sauvage des carnassiers), hormis les cas importés depuis des pays encore concernés. Vacciner contre la rage est donc lié à un besoin particulier, notamment si vous envisagez de voyager avec votre compagnon vers certaines destinations. Dans ce cas, vous devrez posséder un passeport pour votre chien ou votre chat, dans lequel cette vaccination est consignée. Attention, un délai (21 jours) est nécessaire avant que la protection soit valable réglementairement et votre compagnon doit être identifié. La validité est limitée à un an à compter de la date d’injection. Notons que seuls doivent systématiquement être à jour du vaccin antirabique les chiens dits dangereux tels que ceux définis par la loi de janvier 1999. Cependant, compte tenu de l’apparition sporadique de cas importés, la vaccination peut être recommandée. Mon chat ne sort pas : est-ce utile ? On pourrait penser qu’un chien ou un chat qui ne sort pas ne court aucun risque de maladies infectieuses. Chez le chat vivant strictement en appartement, l’intérêt de vacciner se pose en effet. Même s’il ne sort pas du tout, il ne faut pas oublier que certains virus sont suffisamment résistants pour pouvoir être transportés par voie aérienne et contaminer votre compagnon en dehors de tout contact avec un congénère infecté. Le typhus et le coryza peuvent être transmis par des porteurs (le propriétaire du chat tout simplement !) qui sont entrés en contact avec des animaux infectés. Le typhus est une maladie encore très répandue et demeure grave même avec une prise en charge médicale. C’est pourquoi même les chats vivant tout au long de leur vie en appartement fermé doivent bénéficier de la vaccination. Les vaccins sont-ils vraiment efficaces ? Bien sûr ! Les vaccins proposés par votre vétérinaire ont fait l’objet de validations et d’étude d’efficacité. Certains vaccins ont demandé des années de recherches avant d’être mis à notre disposition. Il faut toutefois garder à l’esprit que comme pour nous, les vaccins afin d’être efficaces doivent être mis en œuvre de façon rigoureuse. Chez le jeune, il est souvent indispensable de pratiquer deux voire trois injections de primo-vaccination pour atteindre un bon niveau de protection. Certains vaccins doivent recevoir des rappels réguliers, annuels le plus souvent. Enfin, l’efficacité vaccinale n’apparait qu’après un certain délai. Tous les vaccins n’ont pas un niveau de protection absolue. En revanche, a minima ils réduisent considérablement les symptômes, et dans tous les cas protègent votre compagnon des effets les plus sévères de la maladie. Votre vétérinaire et son équipe peuvent vous donner des informations très précises à ce sujet. Le coryza du chat par exemple est une maladie due à plusieurs agents, et la vaccination protège seulement contre les deux plus dangereux ; l’herpès virose et la calicivirose. Même un chat vacciné peut donc développer un coryza, mais ce n’est alors qu’une des nombreuse forme bénigne ! Quels sont les risques à vacciner ? Il n’y a aucun risque à vacciner votre compagnon s’il est en bonne santé, même âgé. Toutefois, la vaccination reste un acte médical et une injection de produit actif ne doit être effectuée que dans un cadre médical strict. Après l’injection, votre compagnon peut avoir de l’hyperthermie, et parfois sembler légèrement fatigué. Ceci est passager et rapidement son niveau d’activité devient à nouveau normal. Chez les chats, on a parfois mis en cause la vaccination dans la survenue de tumeurs locales très agressives et récidivantes : les fibrosacomes. Des études récentes, conduites sur plusieurs milliers de chats ont montré que le risque d’apparition de ces tumeurs est lié à des prédispositions génétiques et reliées à des traumatismes locaux (morsures, injections même de substances anodines !) Ces fibrosarcomes demeurent très rares, et apparaissent à des sites particuliers, notamment riche en tissus fibreux comme entre les omoplates, site d’injection autrefois habituel chez le chat. Les vétérinaires ont pris pour habitude de ne pas pratiquer d’injection dans ces sites. Ainsi donc les risques liés à l’acte de vaccination sont extrêmement ténus, face aux bénéfices importants procurés par la protection contre des maladies souvent très graves. La vaccination demeure la meilleure protection contre les maladies infectieuses les plus graves que peut contracter votre chien ou votre chat. Quel que soit son âge, il est important de vérifier avec votre vétérinaire son statut vaccinal et d’adapter un programme de vaccination en regard de ses besoins. En effet, même un chat vivant en appartement en plein centre-ville peut contracter des maladies infectieuses et courir des risques qu’il est simple et efficace de prévenir. N’hésitez donc pas à questionner votre vétérinaire !
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17/03/2023
« Les antibiotiques, ce n’est pas automatique », le slogan bien connu en médecine peut et doit être étendu à nos compagnons. En effet, les autorités sanitaires françaises ont engagé un plan de lutte contre le développement de résistances aux antibiotiques.
Actuellement, la recherche pharmaceutique ne propose pas de nouvelle classe d’antibiotique, alors que les résistances apparaissent, même pour les dernières générations de molécules, ce qui peut entraîner des conséquences pour la santé publique.
Il est donc important que chaque propriétaire d’un animal de compagnie connaisse le bon usage des antibiotiques, autant pour soigner son compagnon que pour protéger l’entourage d’un danger sanitaire important.
Qu’est-ce qu’un antibiotique ?
Le mot antibiotique vient du grec, et est formé de deux mots « anti », qui signifie « contre » et « bios », la vie. Un antibiotique est donc destiné à lutter contre certains êtres vivants, en l’occurrence les bactéries. Ce sont des molécules d’origine naturelle ou synthétique destinés à bloquer ou détruire les bactéries responsables de maladies. Leur mode d’action est très varié, et ils doivent n’avoir dans l’idéal aucune action nocive sur le patient qui les reçoit.
On distingue de nombreuses familles d’antibiotiques dont le premier découvert en 1928 par Sir Alexander Fleming, la pénicilline, à partir d’une culture de champignons penicillium. Le premier antibiotique entièrement synthétique date quant à lui de 1932. Actuellement plusieurs milliers de molécules sont connues pour avoir une activité antibiotique.
Les différentes classes d’antibiotiques ont une action spécifique sur différentes bactéries, mais peu ou pas sur les champignons, levures ou virus.
Chaque classe antibiotique possède des cibles bactériennes particulières (on parle de bactéries « Gram positif » ou « Gram négatif», suivant leur sensibilité à la coloration de Gram, et de bacilles et de coques en fonction de leur forme), mais aussi en fonction de la localisation de l’infection.
Ainsi, certains antibiotiques atteignent plus facilement en concentration suffisante la peau, ou la vessie, alors que d’autres ne peuvent y atteindre les concentrations suffisantes pour agir.
Comment agissent les antibiotiques ?
Un antibiotique agit en bloquant la multiplication (on parle de bactériostatique) ou en détruisant (bactéricide) les bactéries. C’est ensuite le système immunitaire qui se charge de faire disparaitre les bactéries résiduelles. Quel que soit le mode d’action, pour être actif, la molécule antibiotique doit atteindre la zone infectée, et ce dans une certaine concentration, dite concentration inhibitrice.
Le principe du traitement par les antibiotiques est finalement assez simple. On dit qu’il faut « frapper vite, frapper fort et frapper longtemps » pour être efficace. Frapper vite, puisque plus vite le traitement sera mis en œuvre, moins les bactéries pathogènes pourront se développer et essaimer dans l’organisme du malade et dans le milieu, ce qui est important pour les maladies contagieuses.
Frapper fort, c’est-à-dire donner une quantité suffisante pour agir, sinon les bactéries risquent de chercher à lutter contre la molécule, et de développer des défenses rendant le traitement inactif. Certaines bactéries peuvent en effet muter (à l’instar du virus de la grippe), et même transmettre leurs systèmes de résistance à d’autres bactéries.
Enfin, frapper longtemps, pour éviter que les bactéries pathogènes ne survivent…mais pour autant pas trop longtemps pour ne pas neutraliser les bactéries bénéfiques du malade. La durée du traitement doit donc être adaptée par le vétérinaire à chaque patient, pour chaque infection.
Doit-on avoir peur des antibiotiques ?
Le plan EcoAntibio2017 a mis en lumière le risque de mal-utilisation des antibiotiques. C’est vrai que l’utilisation inadaptée peut conduire à galvauder certaines molécules, sans pour autant les rendre dangereuses. C’est l’apparition de résistances qui peut être dangereuse !
Pour autant, les antibiotiques ne sont pas des molécules anodines, certaines utilisées à des doses inadaptées peuvent entrainer des effets secondaires on souhaités notoires chez le patient. On peut à la lecture des effets indésirables indiqués dans la notice d’un antibiotique relever des effets locaux ou généraux.
C’est pour cette raison qu’il est important de bien lire la notice pour relever les éventuelles contre-indications liées à votre compagnon. Il est aussi indispensable de bien respecter la dose prescrite, et de ne pas l’augmenter en espérant agir plus rapidement.
Utilisés dans de bonnes conditions, les antibiotiques sont des auxiliaires importants et intéressants pour le traitement de nombreuses maladies
Mon vétérinaire a prescrit des antibiotiques pour mon compagnon. Quelles précautions dois-je prendre ?
Le plus important est de bien respecter la prescription de votre vétérinaire. La quantité de comprimé ou de gouttes, la durée du traitement (ne pas interrompre le traitement, même si le malade va mieux !), mais aussi le mode de distribution (durant les repas ou non, le nombre de prises par jour, etc.), ainsi que le contrôle final le cas échéant, afin de vérifier que l’infection bactérienne est correctement traitée.
L’utilisation de pommades ou collyres antibiotiques doit obéir aux mêmes règles rigoureuses.
Suivez donc bien scrupuleusement l’ordonnance de votre vétérinaire, et surtout n’hésitez pas à prendre rapidement contact avec votre équipe soignante si votre compagnon ne prend pas son traitement ou en cas de doute (par exemple si votre compagnon vomit durant son traitement).
La sécurité du traitement, tant pour son efficacité que pour limiter le risque d’apparition des résistances dépend de cette rigueur dans le traitement.
Si votre compagnon refuse les prises orales, une administration sous forme injectable peut être mise en place pour garantir l’efficacité de l’antibiothérapie.
Mon vétérinaire ne veut pas me donner des antibiotiques : que dois-je faire ?
Dans certains cas, les antibiotiques ne sont pas nécessaires. Des antiseptiques peuvent suffire, ou alors la maladie de votre compagnon n’est pas bactérienne. Le choix d’utiliser ou non un antibiotique est un choix raisonné par votre vétérinaire, aussi bien pour la santé de votre chien ou chat que pour protéger votre entourage et pour des raisons sanitaires. Surtout n’utilisez pas un antibiotique de votre pharmacie ou le reste d’un précédant traitement.
Vous risqueriez de faire courir des risques graves à tous, sans pour autant traiter correctement la maladie que vous avez découverte !
Un traitement par les antibiotiques n’est pas un traitement comme les autres. L’antibiothérapie demande une certaine rigueur, elle doit être raisonnée, autant pour la guérison de votre compagnon que pour limiter les risques sanitaires pour le patient et son entourage.
Respectez rigoureusement la durée, le mode d’administration et la dose prescrite par votre vétérinaire, et surtout n’hésitez pas à le questionner en cas de doute. Bien utilisée l’antibiothérapie ne présente aucun risque !
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10/03/2023
Découvrez notre nouveau quiz sur les animaux de la ferme. Chargement…
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24/02/2023
Votre lapin est-il vacciné contre la maladie virale hémorragique et la myxomatose ? Votre lapine est-elle stérilisée ? Selon les études, 45 à 80% des lapins non stérilisées de plus de 2 ans développent des tumeurs utérines. La stérilisation diminue aussi le risque de tumeur mammaire, surtout si elle est effectuée jeune. L’alimentation de votre lapin est-elle équilibrée ? Une mauvaise alimentation prédispose aux problèmes dentaires, à la stase digestive (constipation pouvant être mortelle chez le lapin), et aux calculs urinaires (alimentation trop riche en calcium). Oui le lapin fait aussi partie des NAC ! Les lapins sont d’excellents animaux de compagnie, à condition de les traiter avec beaucoup de douceur. Dans la nature, ce sont des proies. Par conséquent, ils sont stressés de nature et cachent la douleur ou la maladie le plus longtemps possible (par crainte des potentiels prédateurs). Un lapin qui est visiblement malade doit impérativement être vu en urgence par un vétérinaire habitué à soigner cette espèce. Environnement Pour habituer votre lapin à la litière, repérez où il fait ses crottes et placez une litière à cet endroit. Par la suite, la litière pourra être déplacée. Il est recommandé de couper les griffes de votre lapin, pour votre confort et pour éviter qu’il ne se blesse en se coinçant une griffe quelque part. Soins préventifs Les lapins doivent être vaccinés contre la myxomatose et la maladie virale hémorragique à partir de 1 mois, avec des rappels tous les 6 mois. Ces visites seront l’occasion de contrôler l’état des dents. Il est important de vermifuger votre lapin. Les lapines non stérilisées développent fréquemment des tumeurs utérines après l’âge de 4 ans (c’est le cas de 75% d’entre elles). Les lapins mâles matures sont territoriaux et se battent entre eux. Il est donc important de faire stériliser les lapins des 2 sexes. Alimentation conseillée La base de l'alimentation du lapin doit être constituée par du foin de bonne qualité (de couleur verte, qui sent bon), en évitant le foin de luzerne trop riche en calcium. Le foin permet d'user les dents du lapin grâce à un mouvement de va-et-vient. Au contraire, le pain et les pierres à lécher n'usent pas les dents des lapins. Les lapins absorbent tout le calcium de leur alimentation, car ils sont adaptés aux milieux pauvres en calcium dans la nature. En captivité, l'alimentation riche que nous leur donnons peut être responsable d'un excès de calcium dans l'organisme et du développement de calculs urinaires. Par conséquent, on évitera de leur donner des légumes riches en calcium comme les endives, la mâche, le choux, les fanes de carottes ou de radis. Le reste de l'alimentation doit être constitué de légumes variés (salade, tomate, poivron, et en petite quantité : carotte, coriandre, persil, aneth...). De temps en temps, un morceau de fruit peut être donné comme friandise (pomme, fraise, myrtille, etc.). On évitera les gâteaux au sucre et au miel qui prédisposent à l'obésité, source de nombreux problèmes (stase digestive, problèmes pour faire la toilette, pododermatite). Les granulés pour lapin sont optionnels. On peut en donner chez les jeunes, à condition qu'ils ne soient pas à base de luzerne et qu'ils soient homogènes pour que le lapin ne trie pas. Attention à ne pas entonner plus que 2 cuillères à soupe par jour, car le foin doit rester la base de l'alimentation pour l'usure des dents. Les granulés Choisir des granulés extrudés et non des mélanges de graines. Ces derniers sont souvent trop gras et le lapin aura tendance à les trier. Les granulés à base de luzerne sont adaptés aux jeunes et aux femelles gestantes, mais à proscrire pour les autres lapins. Pour les eux, choisir des granulés à base de phléoles des prés. La composition notée sur le paquet peut vous aider à choisir les granulés pour votre lapin. Choisir les granulés en fonction de leur teneur en fibres (10% de la matière sèche minimum), protéines (18 à 20%), lipide (3,5% maximum) et calcium (basse). Les granulés sont une complémentation : en donner de 0 à 1 cuillère à soupe par jour par lapin au maximum. Si vous en donnez plus, le lapin aura tendance à manger moins de foin et pourra développer des problèmes dentaires ou digestifs. Le foin Le foin est nécessaire au bon fonctionnement du système digestif des lapins et favorise une bonne usure des dents qui poussent en continu. Le foin à base de luzerne est trop riche en calcium : il pourrait causer des calculs urinaires. Pour les lapins adultes, on choisira un foin à base de phléoles des prés. Le foin doit être donné à volonté. Il doit être bien vert, feuillu, non poussiéreux, ni moisi, et sentir bon. Disposez le foin dans le râtelier pour éviter qu’il ne soit souillé dans la litière de la cage. Pour conserver toutes ses qualités, il faut le stocker dans un endroit frais, sec, sombre et aéré. Les conteneurs hermétiques ne sont pas adaptés. Les friandises Pour faire plaisir à votre petit protégé, rien de plus sain qu’un petit morceau de fruits ou des herbes aromatiques séchées que vous mélangerez à son foin. Il vaut mieux éviter les mélanges de graines, les bonbons et autres barres à grignoter que l’on peut trouver dans le commerce et les animaleries. Trop riches en graisse et en sucre, ces friandises ne sont pas adaptées aux lapins. Vous pouvez également leur donner des branchages de bouleau, saule et arbres fruitiers non traités qui les occuperont. Pains, chocolats, bonbons et autres gâteaux destinés aux humains sont à proscrire. La verdure Une distribution variée de 100g de verdure par jour, répartie en 2 à 3 repas permet de couvrir les besoins en vitamines et minéraux. Pour éviter les excès et les carences, donnez 3 à 4 végétaux différents dans une ration. Les nouveaux végétaux doivent être introduits progressivement et en petites quantités, afin de prévenir les problèmes digestifs. Bien laver et sécher la verdure. Elle doit être donnée à température ambiante. Ne donnez pas de verdure dans un état que vous ne consommeriez pas vous-même.
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09/02/2023
Mieux vous saurez observer votre animal et analyser son comportement et plus vite vous pourrez intervenir. N’oubliez pas qu’une intervention précoce peut entraîner un rétablissement de l’animal, et une prise en compte trop tardive, engendrer des complications. Naissance de la douleur Les mécanismes classiques de transmission de la douleur sont sensiblement les mêmes au sein des différentes espèces. Ainsi, on peut penser qu’une affection douloureuse pour l’homme le sera pour l’animal. Il peut arriver également que des structures nerveuses soient directement impliquées par des phénomènes inflammatoires ou traumatiques. Ces douleurs sont qualifiées de neurogènes, et répondent assez mal aux traitements classiques. Pourquoi traiter la douleur ? La douleur peut entraîner des perturbations physiologiques. Des processus de cicatrisation peuvent être retardés et des risques d’infection amplifiés. Lors de certaines pathologies, le rétablissement passe par une reprise rapide d’exercices, qui sera impossible si la douleur persiste. Il ne faut pas oublier également que la douleur influe sur le comportement de l’animal (agressivité, retrait…). La participation du propriétaire à la prévention de la douleur et à sa prise en charge est indispensable. Elle nécessite une bonne connaissance des signes annonciateurs de douleur. Reconnaître la douleur La reconnaissance doit permettre le dépistage, l’évaluation de l’intensité et la mise en place de traitements adaptés. Étant donné l’incapacité de l’animal à communiquer ces informations, l’évaluation doit se faire par le propriétaire ou l’équipe soignante. Les modifications comportementales sont les plus couramment utilisées. Il faut bien distinguer qu’il existe de réelles différences de comportement vis-à-vis de la douleur entre le chat et le chien, et entre les races au sein d’une même espèce. Certains sont très démonstratifs (petits chiens) d’autres plus stoïques (chien rustique). Des modifications physiologiques (fréquence cardiaque, respiratoire) peuvent être prises pour évaluer la douleur. Seule l’équipe soignante sera à même de les apprécier. Traitement de la douleur Comme chez l’homme, la réponse est proportionnelle à l’intensité de la douleur : • Premier palier : douleurs légères. Utilisation d’antalgiques sous contrôle vétérinaire uniquement (certains médicaments couramment utilisés chez l’homme sont gravement toxiques chez l’animal. Ex: Doliprane) • Second palier : anti-inflammatoires non stéroïdiens. Ils peuvent en revanche entraîner des effets secondaires. Il est donc indispensable qu’ils soient administrés sous surveillance médicale. Certains d’entre eux peuvent être administrés en continu sur des affections chroniques comme l’arthrose. • Troisième palier : Douleur sévère. On utilise alors de la morphine ou des dérivés de celle-ci. Usage strictement contrôlé et réglementé. Les durées d’administration vont varier selon les causes et selon les cas, plusieurs antalgiques complémentaires pourront être associés. Les propriétaires doivent être impérativement impliqués pour évaluer l’efficacité du traitement, respecter la prise des médicaments et rendre compte au vétérinaire de ses observations. En plus des médicaments, une grande attention portée aux animaux souffrants permettra d’améliorer le bien-être psychologique de l’animal. Conclusion : La prise en charge de la douleur est devenue une préoccupation collective nécessitant une collaboration étroite entre le propriétaire et l’équipe soignante. Elle fait partie intégrante des soins apportés à votre compagnon. Elle a pour but d’améliorer toujours la qualité des soins et le confort de vie de l’animal.
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03/02/2023
Le poil est l’élément de base de la fourrure du chien. Il est composé d’une partie enfouie dans la peau (follicule) qui correspond à la racine du poil, et d’une partie visible (tige) constituée d’une protéine dénommée kératine. Comment pousse le poil ? La croissance du poil se fait par sa racine, au niveau du follicule. Quand le poil a atteint sa taille normale, il reste en place avant de mourir et tomber. Chaque poil a une durée de vie limitée au bout de laquelle le bulbe n’est plus nourri : le poil tombe et est renouvelé. Cependant, à certaines périodes de l’année, on a une augmentation de la quantité de poils perdus, ce sont les chutes saisonnières ou mues. Les mues ont lieu à l’automne (remplacement du poil d’été par un pelage d’hiver plus fourni) et au printemps (perte du poil d’hiver). La période et la durée des mues dépendent principalement de la température. Les différents types de poil La durée de vie et la structure des poils sont contrôlées par des hormones et sont différentes selon les races de chiens. Ainsi, on a des chiens à poils longs ou ras, fins ou durs, lisses ou ondulés. Les chiens provenant de régions froides ont un pelage adapté aux mauvaises conditions climatiques : une deuxième épaisseur de poils, appelée sous-poil, donne à la fourrure un aspect particulièrement fourni. Ce sous-poil est beaucoup plus fin que le poil de couverture et tombe abondamment aux périodes de mue. Poil terne : une question d’alimentation Une mauvaise alimentation est souvent à l’origine d’un poil terne et d’une mue importante. Les protéines, les acides gras poly-insaturés et les vitamines (A et biotine) sont les éléments qui favorisent la bonne santé de la peau et du pelage. Dans des cas extrêmes (malnutrition), le manque de certains de ces éléments peut provoquer une perte massive des poils. L’élément essentiel pour que votre compagnon bénéficie d’un beau pelage est de lui fournir une alimentation complète et équilibrée. Si votre compagnon a le poil mou et terne, essayez de lui donner une alimentation dite « Premium », en un mois, son pelage devrait reprendre de l’éclat et du tonus. Sachez que ces aliments de très bonne qualité ne reviennent généralement pas beaucoup plus cher à l’utilisation que des aliments dits « standards », car les quantités à donner pour une même valeur nutritionnelle sont inférieures. Santé du pelage et maladie Un poil terne peut également être lié à différentes maladies. Certaines maladies empêchent la repousse normale de nouveaux poils : ce sont principalement des déséquilibres hormonaux. D’autres maladies favorisent une chute de poils, ce sont les mycoses: des champignons microscopiques qui envahissent le bulbe pileux et font tomber les poils. Les poils peuvent également être ternes lors de maladies de peau qui entraînent un léchage intensif ou des démangeaisons. Le poil terne peut également être lié à des parasites intestinaux qui spolient le chien (et entraînent des carences en vitamines). L’entretien du poil La santé et la beauté de votre chien passent par un entretien régulier de son pelage... Les soins minimums pour un pelage en bonne santé sont : • Un brossage régulier, principalement pendant les périodes de mue: il permet d’éliminer régulièrement le sous-poil mort et donc terne, il aère la peau et favorise la repousse. Un brossage régulier diminuera aussi la quantité de poils dans la maison et évitera la formation de nœuds et boules de poils chez les races à poil long. • Le bain constitue un élément essentiel de l’entretien de votre chien. Il est non seulement nécessaire à l’entretien du pelage, mais il constitue également un facteur d’hygiène pour l’entourage. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la peau du chien est plus fragile que celle de l’homme, et le pH est très différent. Il ne faut donc pas le laver avec un shampooing pour humain, même pour nourrisson, mais utiliser un shampooing pour chien. La fréquence des bains est très variable selon la race concernée : • Pour les chiens à poil court (braque, teckel...) : deux à quatre bains par an suffisent. • Pour les chiens à poil mi-long (setters, épagneuls, bergers...) : un bain tous les deux mois. • Pour les chiens à poil long : un bain tous les mois et même plus fréquemment pour certaines petites races : Shih-Tzu, Bichons, Westies... La visite chez le toiletteur n’est indispensable que pour certaines races ou pour des chiens d’exposition. Outre le nettoyage et le brossage, un toiletteur pratique aussi l’épilation dans les oreilles, la tonte, la coupe et le coiffage de votre animal. Suivant les races, il existe certaines coupes « standard » pour des races à poil long : coupe « lion » du Yorkshire, chaussettes du caniche. Conclusion : En cas de poils ternes, il convient donc tout d’abord de vermifuger votre chien, de le brosser régulièrement, de rééquilibrer son alimentation et de le laver avec un shampooing adapté. N’hésitez pas à nous demander conseil.
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27/01/2023
Voici la liste complète de tous les noms de chiens en "U" pour préparer 2023. Vous découvrirez des noms plutôt communs, des noms atypiques, originaux mais aussi des noms drôles et attachants. La plupart des noms ci-dessous sont mixtes et conviendront aussi bien aux mâles qu'aux femelles. Uanna Ubac Ubala Ubane Ubble Ubbo Ubby Ubelle Uber Ubert Uberty Ubu Ubysse Ucky Udalyse Udex Udie Udyr Udrai Udule Ufo Ugele Uggak Ughy Ugolin Uhlan Uindy Uka Ukane Ukkarian Ukulele Ulcor Ulcka Ulfilas Ulio Uloopi Ulyssia Ulmine Ulo Ulote Umbro Umex Uncas Undo Undra Undy Unelle Ungaro Unico Union Unqlo Uniqua Unique Unity Univers Unix Unyx Uppalba Upsa Upss Urakaku Uranne Urbach Urgo Uriell Uter Uxi Uxmal Uzzi Uzo Uzzi Uzo
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20/01/2023
Devant le nombre d’aliments qui existe pour nos chers compagnons, il est souvent difficile de faire son choix. Voici donc un petit quizz qui vous aidera à tester vos connaissances sur ce sujet.
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12/01/2023
Cinq espèces de hamsters sont élevées en captivité : le hamster russe (Phodopus campbelli), le hamster sibérien (Phodopus sungorus) qui pourrait être une sous-espèce du russe, le hamster de Roborovski (Phodopus roborovskii), le hamster chinois (Cricetulus griseus), et le hamster doré (Mesocricetus auratus). « Hamster » vient de l’allemand « hamstern » qui signifie « amasser », car ces rongeurs amassent de la nourriture dans leurs abajoues. Le hamster est compagnon amusant à observer pour les enfants, à condition de respecter son rythme de vie nocturne. Certains peuvent être manipulés (comme les hamsters russes), d’autres mordent ; il faudra donc accompagner l’enfant dans les soins et les sorties de son petit protégé. L’environnement Une cage grillagée munie d’un fond en plastique est idéale : elle permet une bonne circulation de l’air contrairement aux cages entièrement en plastique. L’espacement des barreaux devra être de 1 à 1,3 cm maximum pour éviter les évasions ! Préférez les cages plus hautes que large pour permettre l’aménagement d’étages reliés par des échelles. Une maisonnette en bois ou en plastique permet au hamster de se retirer au calme pour dormir dans la journée et faire son nid. Une roue lui permet de faire de l’exercice : mieux vaut la choisir en plastique plutôt qu’en métal, pour éviter des blessures au niveau des pattes. N’hésitez pas à changer de temps en temps l’aménagement de la cage : cela rendra son environnement plus intéressant et attractif et l’incitera à explorer. Placez la cage dans un endroit calme durant la journée et à l’abri des courants d’air. Le fond de la cage sera garni de litière végétale à base de maïs, de chanvre ou de lin. Evitez les copeaux de cèdre ou de pin, toxique pour les voies respiratoires. Changez la litière complètement 1 fois par semaine minimum. La cage et les accessoires doivent être nettoyés à l’eau chaude et au liquide vaisselle une fois par semaine. Veillez à toujours bien rincer les produits d’entretien. Pour éviter de le stresser, attendez que le hamster soit en confiance et qu’il se laisse manipuler avant de le sortir pour la première fois, de préférence le soir. Protégez les fils et les meubles que le hamster pourrait grignoter. Les sorties doivent toujours être effectuées sous surveillance. L’alimentation Le hamster est omnivore : son régime alimentaire sera composé de granulés spécifiques pour hamster (évitez les mélanges de graines que le hamster aura tendance à trier). Vous pourrez également lui donner occasionnellement des petits morceaux de fruits (pomme, poire, banane, melon, etc.), ou du yaourt, mais évitez les friandises sucrées (barres au miel, pain, chocolat toxique). Reproduction Les hamsters nains sont sociaux et vivent en groupe à l’état sauvage alors que les hamsters dorés et chinois sont solitaires. Dans la nature, la reproduction est saisonnière mais elle peut intervenir toute l’année en captivité. La maturité sexuelle est atteinte entre la 5e et la 6e semaine sauf chez le hamster de Roborovski (vers 4 mois et demi). C’est pourquoi il est important de déterminer le sexe des jeunes rapidement si l’on veut éviter la reproduction. Les écoulements vulvaires sont normaux chez les femelles après l’ovulation. Visites chez le vétérinaire Prévoir une visite après l’achat pour vérifier que tout va bien. Certains hamsters développent notamment de la diarrhée à l’arrivée dans un nouvel environnement stressant. Cette maladie est potentiellement mortelle. Un examen physique annuel est ensuite recommandé. Des puces électroniques sont disponibles pour identifier les hamsters et un fichier national permet depuis cette année de vous contacter en cas de fuite.
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06/01/2023
Voici quelques conseils incontournables à la manière de bonnes résolutions pour passer l’année 2020 le plus sereinement possible avec votre animal. Les puces et tiques, j’éliminerai Il est indispensable de traiter votre chien ou votre chat tous les mois, même l’hiver, avec un antiparasitaire efficace. En effet, au moindre redoux en automne ou au printemps, les parasites en profitent ! Et, malheureusement, lors d’infestation par les puces, une seule de ces petites bêtes suffit à infester également la maison : difficile alors de s’en débarrasser ! La prévention reste donc de mise. Quant aux tiques, n’oubliez pas d’inspecter votre chien à chaque retour de balade. Les dates des vaccins, je respecterai Si un délai de 1 ou 2 semaines de retard peut être accordé pour certains vaccins, celui contre la rage est soumis à une législation stricte et un vaccin effectué avec un seul jour de retard ne sera valable qu’après 21 jours. Concernant les autres vaccins, après 4 semaines de retard, le protocole doit être repris depuis le départ avec deux injections à un mois d’intervalle. Il est donc préférable de respecter les dates indiquées de vaccin. Toutes les semaines, je le brosserai La perte de poils est un calvaire pour nos intérieurs, mais également pour notre animal et notamment les chats. En effet, ils avalent beaucoup de poils en se léchant, cela provoque la formation de boules de poils intestinales qui peuvent engendrer de la toux, des vomissements et un ralentissement du transit. Un brossage régulier permet de limiter l’ingestion de poils par le chat. La beauté du pelage dépend aussi de cette élimination des poils morts et votre aspirateur sera moins souvent sollicité. Les balades, je multiplierai Les chiens ont besoin d’au moins une promenade quotidienne pour ceux qui profitent d’un jardin, plus pour ceux qui vivent en appartement ! Cela est essentiel pour leur équilibre ! Mais parlons aussi des rongeurs et lapins, ils ont aussi envie de se balader ! Il est important de les laisser sortir de leur cage au moins une fois par jour pendant 30 minutes, sous surveillance, bien sûr ! Quant aux chats, pour tous ceux qui ne peuvent pas sortir, il est alors nécessaire d’enrichir leur environnement avec des jouets divers et variés, une distribution de croquettes en de nombreux repas… Les vermifuges, je donnerai La vermifugation permet de préserver la santé de votre animal, d’améliorer ses défenses immunitaires… Il est généralement conseillé de vermifuger avec des produits efficaces tous les 3 mois pour les chiens et chats adultes. Les chiots et chatons doivent, eux, être vermifugés tous les mois jusqu’à 6 mois. Une alimentation adaptée, je choisirai Tout animal a besoin d’une alimentation adaptée à leurs besoins physiologiques ou médicaux. Ainsi, nous vous conseillons de choisir un aliment sous forme de croquettes selon l’espèce, la taille, l’âge , mais aussi le statut physiologique de votre chien ou votre chat (stérilisation, embonpoint, niveau d’activité…). Il faut aussi tenir en compte une éventuelle prescription de croquettes médicalisées si votre animal est malade. Pour les rongeurs et lapins, l’alimentation est également très importante avec généralement du foin de qualité, de la verdure et des granulés pour éviter le tri à choisir en fonction de l’espèce (taux de protéines, lipides, calcium… différents). N’hésitez pas à nous demander conseil, nous pouvons vous aider. Cette liste de conseils n’est, bien sûr, pas exhaustive, mais ces quelques résolutions vous permettront d’offrir toutes les chances à votre animal de passer une année en pleine forme ! Bonne année 2023 à tous !
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